Se rendre jusqu’au sommet du Puy Mary

Quand on visite l’Auvergne et ses volcans, on ne peut pas faire l’impasse sur les Monts du Cantal ! Je vous amène donc découvrir le Puy Mary, vestige emblématique du plus grand stratovolcan d’Europe. Avec ses 1787 mètres d’altitude, le panorama est saisissant lorsqu’on atteint son sommet… Dans cet article, je vous partage mes photographies de ce lieu incroyable et vous donne des informations utiles pour que vous puissiez vous y rendre à votre tour.

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LA MONTÉE JUSQU’AU SOMMET DU PUY MARY

Pour accéder au Puy Mary en voiture, le plus simple est de se rendre au col du Pas de Peyrol. Ici, un parking permet facilement de se garer avant de démarrer l’ascension d’environ 30 minutes. Si cela paraît peu, attention tout de même à la difficulté de la montée ! 195 mètres de dénivelé, ce n’est pas rien. Heureusement, des marches et contremarches se trouvent sur le sentier, ce qui permet de grimper un peu plus en douceur… L’été, où l’attraction du site est plus forte, le parking est payant (4€). Il est possible d’aller au col par le biais d’une navette, ou pour les plus courageux, à vélo ou à pied. Plusieurs grands axes de randonnée se croisent ici : le GR® 4 qui va de la Méditerranée à l’Atlantique ou le GR® 400 qui fait le tour du volcan du Cantal. Pour les plus gros véhicules, sachez que la route est réglementée car c’est étroit. L’accès est ouvert de mai à octobre mais cela peut changer selon la météo (neige).

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UNE NATURE SAUVAGE PRÉSERVÉE AU PUY MARY

Tout le long du chemin, n’hésitez pas à faire des pauses pour reprendre votre souffle. Une fois en haut, vous risquez de l’avoir coupé, en raison de la beauté du paysage (bon et aussi pour la marche un peu). Je vous avoue que j’ai eu du mal à retrouver un rythme cardiaque normal, mais la vue en valait la peine. À partir de la table d’orientation au sommet, on se rend compte de l’ampleur du territoire… Cet ancien stratovolcan âgé de 6,5 millions d’années s’étend sur 2700 km². C’est impressionnant ! Le clou du spectacle fut l’arrivée de 3 vautours dans le ciel. Nous avons pu apprécier leur envergure car ils s’approchaient du relief… À l’automne, la végétation prend des teintes brunes, mais au printemps, la nature est verdoyante. À chaque saison sa beauté !

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REDESCENDRE VERS LA MAISON DE SITE DU COL

Je serais bien restée des heures au sommet, mais en montagne, la température descend vite en fin de journée. Pensez donc à prendre une veste ou un coupe vent. En repartant vers le col, on a pu admirer les rayons de soleil sur la maison du site. Cet établissement permet d’en apprendre davantage sur le Puy Mary, classé « Grands Sites de France ». Ce titre lui permet de se centrer à la fois sur l’accueil des touristes mais aussi sur le respect de son environnement. Le but étant de préserver la nature tout en permettant l’accès au public. Des panneaux solaires ont notamment été installés. Le bâtiment a fait l’objet d’un concours d’architecture pour se fondre au mieux dans le décor. À l’intérieur, vous trouverez un espace muséographique et une boutique.

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LE COL DU PAS DE PEYROL ET LE TOUR DE FRANCE

Près de la route, vous ne pourrez pas rater la sculpture d’un cycliste sur la montée du Puy Mary. Celle-ci n’est pas ici par hasard. En effet, le col du Pas de Peyrol est un passage régulier du tour de France (10 ascensions depuis 1959 et une arrivée d’étape en 2020). Le cadre est vraiment magnifique pour faire du vélo, mais il faut avoir de sacrées jambes pour réussir à passer le dénivelé ! En effet, il s’agit du col routier le plus élevé du Massif Central. Quoi qu’il en soit, peu importe votre moyen de locomotion, vous ne pouvez qu’aimer ces paysages d’Auvergne… J’espère que mon article vous donnera envie d’y aller !